L'émancipation des femmes en Amérique latine
Las mujeres zapatistas
Qui sont-elles ? Qu’est-ce que « el zapatismo » ?

L’armée zapatiste est un groupe révolutionnaire politico-militaire basé au Chiapas, un des Etats les plus pauvres du Mexique, pays qui est depuis ces dernières années une importante puissance économique mondiale en termes de PIB. Chaques membre de l’EZLN portent un uniforme et une arme, cependant celle-ci est différentes des autres mouvements classiques. En effet, elle a publiquement déclaré s'être soulevée en 1994 pour attirer l'attention sur la condition des indigènes au Chiapas. En certaines occasions, les zapatistes malgré leur déclaration de guerre se sont rendus avec l'accord du gouvernement à Mexico pour y défendre leurs idées14. L'attitude non-violente du mouvement est une des raisons pour laquelle l'EZLN perdure dans le temps.
« ¡Ya basta! »
"Ca suffit!": référence à l'inefficacité qu'elle attribue aux méthodes de lutte politique traditionnelles.
Il y a quelques années les femmes souffraient du mauvais traitement et de la discrimination, des inégalités quotidiennes. Les hommes se servaient d’elle comme si s’agissait d’objet, c’est-à -dire qu’elles étaient inutiles, c’est dans ces conditions que la femme a évolué. Pendant des décennies ont leurs enseignaient le travail domestique, de s’occuper des enfants, des animaux et principalement de servir à leur époux. Jamais elles n’eurent l’opportunité d’aller à l’école c’est pour cette raison que la femme est considéré comme inculte et qu’elle n’a pas sa place dans les débats politiques. La femme reste encore aujourd’hui inférieure à l’homme.
« Nos decÃan que una mujer no tiene derecho de participar ni reclamar.
No sabÃamos defendernos, ni conocÃamos qué es un derecho. » par Eugénie Moreau.
Ils nous disaient qu'une femme n'a pas le droit de participer ni de reclamer. Nous ne savions ni nous défendre, ni même ce qu'était un droit.
En décembre 1994, un an après le soulèvement de l’armée zapatiste, de nouvelles communautés autonomes se formèrent, avec ça, ils créèrent la « Ley Reevolucionaria de Mujeres » qui incorpora les femmes dans la lutte révolutionnaire. Elle a descendu la condition requise unique de faire les demandes du peuple et avec l’engagement de s’acquitter et de faire accomplir les lois et les règlements de la revolution. L’expérience de la petite école zapatiste a été une occasion pour voir de plus près le travailqu’il a réalisé jusqu’à lors et que ce suit en vigueur pour l’avenir.
« La Ley Revolucionaria de Mujeres », un outil de lutte pour tout un peuple:
I- Les femmes, peu importe leur origine, leur couleur ou leur filiation politique, elles ont le droit de participer à la lutte révolutionnaire au lieu et le degré que sa volonté et capacité déterminent.
II- Les femmes ont le droit de travailler et de recevoir un salaire juste.
III-Les femmes ont le droit décider le nombre d’enfant qu’elles veulent avoir.
IV- Les femmes ont le droit de participer dans les affaires de la communauté et avoir un poste si elle) sont choisis ayez un jour de congé et démocratiquement.
V- Les femmes et ses enfants ont le droit à une attention primaire sur la santé et l’alimentation.
VI- Les femmes ont le droit à l’éducation
VII- Les femmes ont le droit de choisir son mari et n’est pas obligée de se marier.
VIII- Aucune femme ne pourra physiquement être frappée ou être maltraitée par des parents ni par des étrangers. Les délits de tentative de violation ou de violation seront sévèrement punis.
IX- Les femmes pourront occuper des postes de direction dans l'organisation et avoir des degrés militaires dans les forces armées révolutionnaires.
X- Les femmes auront tous les droits et obligations qu'elle marque les lois et les règlements révolutionnaires.
Ces 10 normes représentent la base théorique du travail pour la promotion de l'égalité et de la justice dans les communautés zapatistes. Avec celles-ci, les zapatistes non seulement elles ont obtenu une reconnaissance des droits des femmes, indispensable de son incorporation dans la résistance, pour obtenir une vraie lutte du peuple dans son ensemble, comme elles ont commenté durant les vidéoconférences dans l'Université de la Terre :
"Les Assemblées de Bon Gouvernement n'auraient jamais été sans les femmes. Sans la participation des femmes ce ne serait pas la lutte du peuple. Ce serait une lutte d'hommes, mais elle ne lutte pas du peuple village".
À partir de cette loi, les efforts pour améliorer la condition des femmes se sont multipliés à l'intérieur de la construction de l'autonomie des communautés zapatistes. L'une des méthodes centrales qui a été utilisée pour promouvoir la participation des femmes l’un des travaux est de détruire les stéréotypes sexistes présents dans les communautés : les femmes, bien qu’elles ne sachent pas lire, écrire, parler el castillo, si elles sont capables de participer et de lutter de la main avec ses compagnons. Ce travail a été complété par la prise de mesures concrètes, pour la promotion et le respect de la Loi Révolutionnaire. Un travail important a été dédié au développement de l'accès des femmes zapatistes à quelques services essentiels. Dans des termes de santé, des maisons de santé ont été mises en application et, dans quelques régions, jusqu'aux cliniques, où des promotrices se trouvent des sages-femmes. Le respect pour l'alimentation, la promotion des travaux collectifs de légumes est un exemple d'action en faveur de l'amélioration des conditions nutritives des compagnons zapatistes dans son ensemble.
L'éducation est probablement aussi détachée comme point central de son travail : pour lutter contre l'analphabétisme et pour favoriser l'apprentissage de la lecture, de l'écriture de la langue espagnole en étant une condition requise essentielle pour pouvoir avoir un poste à l'intérieur des communautés zapatistes. Maintenant, les parents de famille ont maintenant l'obligation d'une éducation les fournir à ses filles.
En parallèle, il a aussi étudié, le sujet des droits des femmes à l'intérieur de ses familles, en promouvant son droit de choisir librement sa paire et de décider du nombre de filles qu'elles veulent avoir. Bien que les changements soient lents, les moindres mariages de jeunes continuent d'être très nombreux.
Pour garantir le respect de ses droits, mais aussi pour lutter contre la violence vers les femmes à l'intérieur et outre les mariages, un travail important a été poussé en termes de justice, qui condamne fort tous les cas de mauvais traitement ou de violation. De plus, notre attention ne doit pas être porté uniquement sur les lois et les règlements, mais aussi regarder vers la forme dans laquelle ils ont été promus : les postes à l'intérieur de la commission d'honneur et de justice sont partagées entre hommes et des femmes, avec un soin spécifique attribué au maniement des cas de violence de genre.
Bien que cela ne signifie pas que tous les problèmes sont déjà réglés à l'intérieur des communautés, "il y a aussi des choses qui ne se pas encore accomplissent. Le machisme existe, il y a des compagnes qui reçoivent un mauvais traitement par le compagnon, il y a encore une peur de réclamer les droits parce qu'il y a une faiblesse", exprime Amelia, ex-intégrante de l'Assemblée de Bon Gouvernement de Morelia.
Une association active pour le droit des femmes: CLADEM
Qui sont-elles?
Quelle est leur histoire?

La création de l'association CLADEM remontent à la III Conférence Mondiale de la Femme de Nations Unies (Nairobi 1985), où se sont réunis des avocats pour discuter de la nécessité de réformes judiciaires et politiques pour la défense les droits des femmes. , étant donné que les problèmes des femme étaient similaires et présentes dans toute l'Amérique latine. Cladem est un réseau féministe avec des actions nacionalistes dans 15 pays d’Amerique latine et dans les Caraïbes engagé dans la défense en promouvant l’exigibilité des droits de la femme avec une vision féministe. Cette association fût créée à partir de leurs rêves et leurs souhaits, partager de la justice et de l’égalités pour les femmes d’Amérique latine.

Cladem a reçu avec l’immense joie une reconnaissance accordée à la troisième édition du prix du roi d’Espagne octroyé à cette organisation qui travaille dans la défense les Droits Humains et une promotion des droits de l'homme et des valeurs démocratiques en Amérique latine.
Le « prix » a été octroyé d'une forme unanime au travail accompli par le CLADEM, comme étant une organisation régional qui travaille depuis une perspective féministe, en évaluant l'exigibilité du principe de l’égalité des sexes dans la recherche d'encore un monde juste et plus humain. Malgré que toutes ces femmes ne s’engagent pas à nouveau, CLADEM les félicite toutes pour leur engagement soutenu, militant et imaginatif pour mener à bien leurs parcours solidaire sur 20ans d’histoire institutionnelle. De nombreuses organisations, institutions et agences de coopération qui de différentes manières ont aidé le déroulement de leur projet en contribuant l'élévation de notre action locale et régionale. Cette organisation a donné du courage pour continuer continuer de travailler avec un grand engagement pour contribuer à la réussite de l'égalité des femmes

Thèmes de campagnes
- Une garantie d'égalité entre des femmes et des hommes, avec l'élimination de normes et de pratiques discriminatoires et la ratification du Protocole Facultatif de la CEDAW dans ces pays qui toujours(encore) ne l'ont pas fait.
- Pousser l'égalité et la distribution de responsabilités dans les tâches de soin, au moyen de la garantie d'égalité des chances pour des femmes et des hommes.
- Une garantie à une vie libre de violence pour les femmes et les petites filles.
- L'accès aux recours(ressources) et les services de santé sexuelle et reproductive.
- L'accès à une éducation laïque, interculturelle, non sexiste et non discriminatoire.