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Les femmes politiques en Amérique Latine de nos jours

Cristina Kirchner, la première femme élue présidente d'Argentine
Cristina Kirchner

Cristina Fernandez de Kirchner du parti justicialiste est élue présidente de l'Agentine au premier tour le 28 octobre 2007, avec 45,23 % des voix, et réélue le 24 octobre 2011, également au premier tour, avec cette fois 53,96 % des voix. Elle succède à son mari Néstor Kirchner, et devient la première femme à avoir été élue présidente de la Nation, et la deuxième à exercer cette fonction, après Isabel Perón, une des femmes de Juan Perón. Pendant son mandat, Cristina Kirchner a permis aux femmes d'avoir des pensions de retraite égales à celles des hommes.

Son parcours politique  :
Sénatrice de la Nation Argentine (pour santa cruz)

10 décembre 1995 – 10 décembre 1997

(2 ans)

10 décembre 2001 - 10 décembre 2005

(4 ans) 
 

Députée de la Nation argentine (pour santa cruz)

 10 décembre 1997 – 10 décembre 2001

(4 ans)

 

Sénatrice de la Nation argentine (pour buenos aires)

 10 décembre 2005 – 28 novembre 2007

(1 an 11 mois et 18 jours)

 

55e président de la Nation argentine 

10 décembre 2007 – 9 décembre 2015

(7 ans 11 mois et 27 jours)
Des femmes également au pouvoir dans d'autres pays D'Amérique Latine (ex : Chili, Brésil)

Depuis le passage à la démocratie,l es pays latino-américains ont petit à petit laissé une place plus prononcée aux femmes dans la société grâce à des plans d'action d'égalité des chances entre hommes te femmes dans le domaine civil, économique, social et politique, à une augmentation du nombre de femmes au parlement et dans les fonctions ministerielles, et enfin à un développement de liens entres les agences d'état et les groupes feminitstes qui se sont professionnalisés et institutionnalisés...

 

Michelle Bachelet
Michelle Bachelet, présidente du Chili
 

Michelle Bachelet est la fille du général Bachelet qui, durant le gouvernement du président Salvador Allende, fut nommé à la tête du Bureau de distribution de produits alimentaires. Mais après le coup d'État du 11 septembre 1973, accusé de « trahison », il fut détenu et torturé par la dictature du général Pinochet. Il mourut  en mars 1974 d'un arrêt cardiaque sans doute dû aux mauvais traitements subis durant son emprisonnement, tandis que sa femme et sa fille étaient également incarcérées et torturées dans un autre centre de détention de Santiago. Par la suite, Michelle Bachelet consacrera sa vie à la politique, inègrera le parti socialiste, deviendra présidente du chili et oeuvrera en faveur des femmes...

Son parcours politique  :

Ministre de la Santé

11 mars 2000 – 7 janvier 2002

(1 an 9 mois et 27 jours)

 

Ministre de la Défense

7 janvier 2002 – Septembre 2004

(2 ans 7 mois et 30 jours)

 

37e présidente de la République du Chili

11 mars 2006 – 11 mars 2010

(4 ans)

 

Présidente temporaire de l'Union

des nations sud-américaines

23 mai 2008 – 10 août 2009

(1 an 2 mois et 18 jours)

 

Secrétaire générale adjointe de l'ONU

chargée de l'égalité des sexes

et de l'autonomisation des femmes

14 septembre 2010 – 15 mars 2013

(2 ans 6 mois et 1 jour)

 

39e présidente de la République du Chili

En fonction depuis le 11 mars 2014

 

 

Son combat pour les femmes  :

De 2010 à 2013, Michelle Bachelet est à la tête de l'ONU Femmes. Elle figure dans la liste des femmes les plus puissantes au monde du magazine Forbes en 2006 et 2007.

Elle va rendre cette nouvelle institution operationnelle vers janvier 2011. Dans le monde des ONG qui militaient depuis des années pour la création d'une agence "dédiée" aux femmes, aucune autre n'a été autant soutenue.

Dans un entretien qu'elle a accordé au Monde, elle affirme que ses priorités seront de combattre les violences domestiques et sexuelles, et de lutter contre les conséquences de la crise qui frappe sévèrement les femmes.

 

 

Dilma Rousseff
Dilma Rousseff, présidente du Bresil
 

Dilma Rousseff, du parti des travailleurs, est aux commandes de la sixième économie mondiale et plus grand pays d’Amérique du Sud. Elle est la troisième femme la plus puissante au monde. Elle gouverne en solitaire et s’est fait son nom toute seule. Dans son pays elle est la première à avoir accédé à ce poste. C’est aussi une ancienne guérillera. Elle faisait partie du Commando de libération nationale pendant sa jeunesse, un mouvement de résistance armé pendant la dictature militaire. Arrêtée, elle a même été emprisonnée pendant trois ans, et torturée mais ne céda jamais à ses tortionnaires. C’est cet engagement qui lui a valu auprès des militaires le surnom de « Jeanne d’Arc de la subversion ».

 

Son parcours politique  :

21e ministre des Mines et de l'Énergie 1er janvier

1er janvier 2003 – 21 juin 2005

(2 ans 5 mois et 20 jours)

 

40e chef de cabinet de la présidence de la République fédérative du Brésil

21 juin 2005 – 31 mars 2010

 

36e président de la République fédérative du Brésil

En fonction depuis le 1er janvier 2011


 

Son combat pour les femmes  :

Discours de la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, à l’ouverture du Débat Général du Sommet de la 69e Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) en 2014

“Monsieur le Président, A côté du développement durable et de la paix, l’ordre international que nous cherchons à construire repose sur des valeurs. Parmi elles se détachent en évidence la lutte contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion. Nous avons un engagement clair vis-à-vis de la valorisation des femmes dans le monde du travail, dans les professions libérales, les entreprises, les activités politiques, et dans l’accès à l’éducation, entre autres domaines. Mon gouvernement lutte sans relâche contre la violence envers les femmes sous toutes ses formes. Nous considérons le 21ème siècle comme le siècle des femmes.” 

 

Cependant, l'avortement,  un sujet délicat dans ce pays n'a pas epargné une polémique à Dilma Rousseff. La présidente s’est dite personnellement favorable à l’avortement mais a dû s’engager à ne pas le légaliser sous la pression de l’opinion publique pour se faire élire. Son gouvernement a récemment été dénoncé par l’ONU qui l’accuse de n’avoir pas agi pour éviter la mort de nombreuses femmes lors d’avortements à risque...


 

 

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