top of page

La situation au Guatemala

       Au Guatemala, la société vise à mettre en évidence l’homme. La femme dispose d’un rôle de ménagère  et d’éducatrice tandis que l’homme a pour rôle d’assouvir les besoins de sa famille en se vouant au travail. En revanche, se fût le cas il y a des décennies,  cette société occidentale s’émancipe et acquière une place de plus en plus importante dans tous les domaines.  De cette sorte, elle favorise le développement de leur pays.

Une chercheuse, Andrée Michel, a parmi de nombreuses études étudiées en autre la situation féminine en Amérique Latine. Cette femme dénonce l’invisibilité de la femme dans la participation du développement, car effet   la femme fait partis des facteurs du développement. Au niveau social et politique la femme serait un élément essentiel au développement. A. Michel affirme que c’est en effaçant les différences hommes-femmes et en démystifiant les discours sexistes que le pays pourra permettre un développement plus mixtes.

       Pendant des décennies, même encore maintenant, les femmes sont victimes d’oppression et de soumission à l’homme malgré qu’elles soient de plus en plus présentes sur le marché du travail et qu’elles commencent à se révolter l’homme reste supérieur, leurs pouvoirs d’autorité et de gestion financière de la famille reste peu fréquent.  Cette supériorité est en lien avec une certaine éducation religion, ce qui rend l’émancipation encore plus difficile. Le modèle patriarcal et d’inégalité est fondamentalement implanté dans la société guatémaltèque d’après une étude féministe de Marion W. Carter. Il ne faut pas être pessimiste, en effet Carter constate un renforcement féministe et d’équité en co-relation avec l’implication de la femme au niveau économique et politique au Guatemala. Les pères de famille s’implique de plus en plus dans les parties traditionnellement réservées aux femmes . La femme contribue au développement du pays, elle crée une richesse dans des actions diverses comme la création de coopérative féminines.  

La participation économique et politique des femmes guatémaltèques est ainsi synonyme de contribution au développement du pays. Elle se reflète dans des actions diverses, dont la formation de coopératives féminines dans lesquelles elles travaillent ensemble et partagent les profits pour le bien-être de leur communauté, y compris les hommes et les enfants.  Les femmes qui font partie de cette coopérative, membre de l’association de femmes mayas Tejidos Guadalupe, tissent des vêtements et accessoires pour les revendre entre autres au Canada, en Allemagne, aux États-Unis et en Espagne. De plus en plus connues, on peut même les voir dans une vidéo sur internet chantant leur hymne personnel qui reflète leur grande solidarité et leur dévouement à leur communauté et leur travail. On comprend que la solidarité entre ces femmes leur permet de développer un plus grand sentiment d’appartenance, d’obtenir un certain pouvoir dans la communauté et de vaincre l’isolement.

 

 

 

       Au Guatemala, Rigoberta Menchu Tum, « la voz indígena Â», récipiendaire du Prix Nobel de la Paix en 1992 est reconnu pour avoir promu la situation de la femme. Depuis son enfance elle a appris a aimer respecter la nature, les lieux sacrés et la vie collective de sa communauté. Son enfance ne fût pas des plus merveilles, elle subît les injustices, la discrimination, le racisme et l’exploitation. Malheureusement cette situation était identique à celle de milliers d'indigènes.  C'est des les « fincas Â» que Rigoberta travailla avec ses parents et ses frères et sÅ“urs ,de grandes propriétés terriennes où l’on cultivait du coton, mais aussi du café. Des familles entières de son village étaient transportées par camion vers ces plaines côtières. La malnutrition, la maltraitance, la pauvreté, telles étaient les conditions de vie des familles autochtones guatémaltèques de l’époque.L'agonie due à la malnutrition d'un de ses frères fût pour Rigoberta Menchu l'une des raison de sa révolte. L'avenir prédit par ses parents n'allait être des plus réjouissant :

« Mes parents me disaient que j'allais avoir à faire face à de nombreuse ambitions, mais que, malgré ça, je n'allais pas avoir la possibilité des les réaliser. Que ma vie n'allait pas changer, elle allait continuer pareil, le travail et la souffrance Â» dit-elle.

 

       Cette misère commune à toute sa communauté était intolérable alors que très peu d'Autochtones étaient capables d'exprimer leur douleur, leur traitement dans « las fincas Â» en espagnol, la langue des autorités du pays, à l'âge de 20ans Rigoberta apprit l'espagnol pour pouvoir s'exprimer au nom de tous d'où « la voz indígena Â», pour dénoncer ces abus de pouvoir et pour défendre les droits de son peuple. Suite a une répression militaire de grande ampleur, le gouvernement décida d'oppresser les peuples autochtones afin de prendre leurs terres. Cette période fût terrible, de nombreuses femmes ont été violées et ensuite tuées par les soldats. Après l'expulsion de famille entière de leurs terres, le Comité d'Union Paysanne (CUC) se forma pour réagir à la dictature, le père de Rigoberta en faisait partis, alors qu'elle était encore qu'une adolescente elle rejoignît le groupe quelques années plus tard.Grâce à l'union des familles l'armée rebroussait chemin petit à petit.

« Moi, ça me faisait honte de rester dans mon coin si isolé parce que j'étais tranquille et ne de pas penser aux autres. Alors j'ai décidé de m'en aller. Â»

 

       Elle poursuivit sa dénonciation infatigable sur le génocide, parcourant différentes communauté du Guatemala pour transmettre ses connaissance aux femmes en espérant leur apprendre à diriger leur communauté. Non seulement elle venait en aide à des populations mais elle participa également à des manifestations qui ont pour objectifs d’interpeller l'autorité. Toute sa famille était engagé pour lutter pour les mêmes idées, toute sa famille en paya la prix : son  frère fût torturé et brûlé vif, sa mère fut séquestré et violée par les chefs militaires, son père après avoir été torturé mourût lors d'un incendie provoqué volontairement par les forces de l'ordre. Suite à ce véritable choc, s'exila 1981 pour ne pas subir le même sort tragique. Malgré un épisode traumatisant se ne fût pas pour autant qu'elle abandonna sa lutte bien au contraire.

       Son histoire et la biographie faite deux ans après son exil par Elizabeth Burgos fût une réussite. En effet, en 1992, elle reçût le prix Nobel de la Paix « en reconnaissance de son travail pour la justice et la réconciliation ethnoculturelle basées sur le respect pour les droits des peuples autochtones Â».. La lutte de la justice a été l'une des raisons qui l'ont amené à parcourir un autre chemin, celui de la politique. Cependant cette porte lui resta fermée, malgré que ce soit la première femme indigène candidate aux élections présidentielles, la première femme à obtenir un prix Nobel de la paix et qu'elle est participé à l'élaboration de la déclaration des droits des peuples autochtones, elle ne parvint pas à amener l'ex-dictateur auprès de la justice pour être juger pour crime de génocide contre le peuple indigène du Guatemala. C'est actions se multiplièrent toujours dans le but de défendre les peuples inférieurs et les femmes. Sa présentation aux élections présidentielles au Guatemala en 2007 et 2011 créant le parti politique WINAQ  fût un véritable échec (3% pour le WINAQ), cependant Rigoberta Menchu s'impose tout de même comme une figure emblématique.

Lorsqu'elle Å“uvrait dans le mouvement CUC, les hommes de sa communauté ne prenaient pas ça au sérieux or c'était un des membres les plus actifs. Certains hommes n'acceptaient pas la présence des femmes pour combattre elles aussi pour leurs droits, ce qui révolta Rigoberta. Cependant, la création d'une organisation féminine qui alimenterait le machisme, comme dit Rigoberta :

« c'est une arme de plus au système qui nous opprime Â»

 

Dans le développement La femme est  devenu un élément important. Aujourd’hui la contribution féminine au développement est essentielle et  omniprésente, on ne peut plus, comme beaucoup le font, ignorer sa présence. Petit à petit la femme guatémaltèque réussit à s’émanciper et à faire sa place dans la société. La solidarité est un élément des plus importants .

 

 

© 2023 par "Flashinfo". Créé avec Wix.com

Faire un don avec PayPal

Partenaires

    Vous avez aimé mes articles ? Faites un don pour m'encourager à continuer !

bottom of page